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ARA dyslexie

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21 septembre 2012

Diaporama "sensibilisation"

 

Lors de la réunion de "sensibilisation", vous avez vu un diaporama.

En voici les parties importantes, pour ceux qui voudraient le revoir.

Sensibilisation_bis

 

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17 août 2012

But de cette catégorie

Expériences

Ici, chacun pourra faire part de ses essais, de ce qui a fonctionné ou non avec un enfant, présenter un outil qu’il a imaginé, etc.

Ici, chacun pourra poser une question, exprimer une inquiétude, demander de l’aide.

Ici, chacun pourra commenter ce que les autres proposent, embrayer sur des idées d’améliorations, rassurer, prodiguer des conseils.

Bref, ici, on met ce qu’on a essayé ou envie d’essayer, ainsi que ce dont on a envie de parler !

17 août 2012

Liens utiles

 Liens utiles

(en construction)

Outre les connus mais complexes et payants "Woody", "Kruzwell", etc., il existe quelques logiciels libres intéressants :

- coupe-mots (élaboré par un père d'enfant dyslexique)
- http://orthophonielibre.wordpress.com/tag/dyslexie/

17 août 2012

Références bibliographiques (livres)

 Références bibliographiques

(en construction)

 

Deux maisons d'édition ont créé des collections spécifiques à la dyslexie :

- La Collection "Les mots à l'endroit" aux Editions Capelsa

- La Collection " Délie mes mots" aux Editions Gauthier Auzou

17 août 2012

Tests et activités de remédiation

 tests

Les observations faites à partir de ces tests et activités permettent de déterminer s’il faut effectivement aller voir un spécialiste ou non, de cibler les forces et faiblesses de l’élève, d’ajuster les remédiations (par exemple, travailler le décodage si c’est là qu’il y a le plus de soucis et partir des forces de l’élève pour améliorer ses faiblesses).

Des activités peuvent être réalisées lors de cours de soutien individuels.

Elles permettront de voir si l’enfant a des difficultés persistantes qui semblent être de la dyslexie (et nécessitent donc un rendez-vous chez un thérapeute adéquat), mais aussi de l’entrainer, de travailler pour améliorer sa lecture malgré ses difficultés. Cependant, nous ne sommes pas logopèdes… C’est à eux que revient le rôle d’apprendre à l’enfant à contourner ses difficultés et à mieux lire. Nous pouvons mettre des activités en place pour offrir un soutien supplémentaire, mais personne ne pourrait nous reprocher de ne pas réaliser ce qui est écrit dans cette partie, si les moyens nous manquent !

Travail sur les syllabes, les attaques-rimes et les phonèmes (chez les plus jeunes) :
La « génération » : il s’agit de demander à l’enfant de générer un ou plusieurs mot(s) contenant la même unité linguistique que l’unité cible (ex : commençant par ba comme banane).
La « détection » : il faut présenter à l’enfant des triades de mots et lui demander de trouver l’intrus (ex : quel mot ne commence pas comme les autres ? marché marteau village).
La « concaténation » : c’est le fait d’assembler des unités linguistiques pour former un mot (parler comme un robot, l’enfant doit trouver les mots prononcés, ex : quel est le  mot obtenu si l’on colle té – lé – vi – zion ?).
La « segmentation » : c’est l’inverse de la concaténation (segmenter en unités phonologiques).
La « suppression » : on demande à l’enfant de soustraire une unité linguistique d’un mot (ex : dis « canal » sans le ca).
La « substitution » : il faut supprimer une unité cible et ajouter, à la place, un autre unité (ex : qu’arrive-t-il au mot « frère » si l’on remplace fr par tr ?).
La « fusion de phonèmes » (acronymes) : il s’agit d’isoler le premier phonème de deux mots et de les concaténer (ex : prends le tout premier son des deux mots « bel animal », mets-les ensemble, tu obtiens ? ba).

Activités en lecture (décodage), avec des enfants ayant déjà appris à lire : 
On fait lire des mots réguliers, dont les correspondances entre « lettres » et « sons » sont non ambigües (canal, calcul, école,  bateau, cheval, …). Voici une liste de mots réguliers : cabane, pirate, établi, école, calcul, canal, bateau, chanter, cheval, carnaval, bol, cité, police, canif, banane, épine, sirène, pilule, velouté, caramel. Pour orthographier ces mots, chez les plus jeunes, on travaille en 3 étapes : segmentation du mot en ses « sons » constitutifs, recodage des « sons » en « lettres », et assemblage des « lettres ».
On fait lire des mots irréguliers, dont certaines correspondances entre « lettres » et « sons » ne sont pas régulières, qui ne peuvent donc pas être lus et écrits par la méthode d’accès direct (sons-lettres). Voici une liste de mots irréguliers : femme, mille, dix, écho, oignon, parfum, agenda, martien, hier, monsieur, faisan, fils (de parents), patient, fier, hamster, hiver, ville, million, colline, chœur, orchestre, second, clown, cueillir, sept, poêle, gars, moelleux, stop, six. Des erreurs de « régularisation » sont normales en début d’apprentissage, mais persistantes chez les dyslexiques.
On fait lire des « pseudo-mots » ou mots inventés, qui n’existent pas dans la langue (ex : rodal, viteur, spatoule). Malgré leur sens inexistant, ils peuvent être prononcés en utilisant le système de conversion lettres – sons (décodage, assemblage). On observera, chez l’enfant dyslexique, soit des erreurs de lexicalisation (utiliser un mot connu à la place du pseudo-mot), soit des erreurs phonémiques (ajout, suppression, inversion, substitution de phonèmes) ? Voici une liste de pseudo-mots = rodal, viteur, raguitol, espitor, rifé, voubi, tridonal, voradil, triffé, goupie, bradot, fritonné, tronastu, diranteux, boutarin, sadronil, soutir, oprilant, trospireux, ristanol.

Activités visant la compréhension à la lecture :
On commence par sélectionner un texte, dire à l’enfant qu’on l’interrogera dessus, lui demander de le lire à l’adulte (sans aide), on enregistre l’élève durant sa lecture, on note ses erreurs (ne pas l’aider ou les lui signaler) et on observer ses comportements.
Ensuite, on demande à l’enfant de rappeler l’histoire en ses propres mots (la raconter), on note ces rappels pour les analyser (structure du texte narratif, informations importantes, idée centrale, détails, séquences, exactitude).
On poursuit le travail par quelques questions sur le texte : explicites (compréhension et mémoire) et implicites (nécessité d’inférences).
C’est souvent difficile d’estimer si le problème vient d’une incompréhension ou de la mémoire. Pour le vérifier, il faut demander à l’enfant de localiser ses réponses. S’il en est capable, il a compris. Sinon, l’enfant a probablement des difficultés de compréhension. On peut lui fournir la réponse et il cherche l’indice dans le texte (pour voir s’il peut le repérer). On peut aussi lui montrer l’indice et lui demander la réponse.
Après tout ce travail, il s’agit pour l’adulte d’analyser les erreurs :
- certaines sont positives, elles indiquent l’utilisation de bonnes stratégies = omission, insertion, inversion de séquence de mots, ponctuation ignorée, tout ça sans affecter le sens, répétition d’un mot ou d’une partie (témoigne généralement d’un essai d’accès au sens), autocorrection d’erreurs ;
- d’autres sont négatives, les stratégies développées sont inappropriées = omission, insertion, inversion de séquence de mots, ponctuation ignorée, tout ça en affectant le sens, refus de lire un mot (témoigne de l’absence d’utilisation du décodage, du contexte, etc.) ;
- certaines difficultés sont aussi repérées par l’intonation : le texte est mieux compris si elle sonne naturelle, mais il y a des difficultés si elle est atone ou guindée.
Après tout cela, il faudra encourager les forces et les bonnes stratégies, aider l’enfant à utiliser davantage le contexte, à faire plus attention à la ponctuation, à améliorer les habiletés de décodage et « l’auto vérification », il faudra encourager l’autocorrection, améliorer la fluence et la compréhension.

Les tests peuvent être utiles, mais ils sont à utiliser avec parcimonie

En effet, avoir réalisé l’un de ces tests pourrait interférer avec le travail d’un thérapeute qui emploierait le même ! Il faut donc bien évaluer le caractère « indispensable » d’utiliser un test logopédique en classe avant de s’y mettre (par exemple, si les parents sont totalement hermétiques aux inquiétudes et n’ont aucune intention de faire suivre un enfant qui nous semble avoir de réelles difficultés).

Test « Reperdys » : il permet le repérage d’élèves dyslexiques en 4ème et 5ème primaires.
Il évalue les compétences en langage écrit à partir d’identification de mots isolés, de copie de texte, d’orthographe.
-> http://www.reperdys.com/Reperdys-qu-est-ce-que-c-est.html

Test « E.L.FE » : il évalue la lecture en fluence, entre la 2ème primaire et 1ère secondaire : il permet d’évaluer rapidement (en 1 minute) les habiletés de lecture.
-> http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/meyzieu/IMG/pdf/fluence_janvier.pdf

Test « R.O.C. » : il évalue le repérage orthographique collectif et est prévu pour les enfants de 5ème primaire à 1ère secondaire. Il permet de repérer les élèves en grandes difficultés de lecture et d’orthographe. La passation est collective et dure moins d’une demi-heure.

Autres tests, qui évaluent des habiletés nécessaires à la compréhension :
Test de « mémoire à court terme auditive » : on prononce une série de chiffres de longueur croissante, en présentant deux séries pour chaque longueur de séquence (ex : 1-3, 5-2 ; 8-3-7, 2-9-6, etc.), et on demande à l’enfant de les répéter soit dans l’ordre entendu, soit dans l’ordre inverse.
Test de « mémoire à court terme visuelle » : on fait copier un texte ou un passage de texte par l’enfant, à partir de quoi on observe les erreurs de copie, omissions de mots, voire de lignes.
Test de « séquençage » : on travaille la mémorisation de l’alphabet, des jours de la semaine, mois de l’année, saisons, tables de multiplications, numéros de téléphones, etc. Il s’agit de faire réciter, dire ce qui vient avant/après, citer la date du jour, énoncer des fêtes importantes, etc.
Test de « nomination rapide » : l’enfant doit nommer le plus rapidement possible une série d’images d’objets familiers. Comme il y a une lenteur chez les enfants dyslexiques, il est intéressant d’effectuer ce test avec toute la classe (chacun à son tour) et de calculer les temps pour déterminer ceux qui sont les moins rapides (et voir ensuite s’ils ont également d’autres « indicateurs de la dyslexie »).

Voici des ressources et outils intéressants
-> laboratoire des sciences de l’éducation de l’Université Pierre-Mendès-France (UPMF) à Grenoble
-> http://www.cognisciences.com/rubrique.php3?id_rubrique=1
-> protocole de dépistage des troubles du langage oral et écrit de 5 à 6 ans (BSEDS3)
-> outil de dépistage des dyslexies (ODEDYS 2) (remarque : il est plutôt destiné à des professionnels et peut fausser les résultats s’il a déjà été utilisé dans un autre contexte)
-> http://www.cognisciences.com/rubrique.php3?id_rubrique=2

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17 août 2012

Cartes heuristiques

 Cartes heuristiques

(en construction)

 

Un exemple :

Aider l'élève dyslexique

 

Des logiciels (téléchargement libre) permettant d'en créer : Free Mind, X Mind et Freeplane.

17 août 2012

Et les autres élèves ?

 Communication - autres élèves

(en construction)

 

17 août 2012

Avec le thérapeute

 Communication - thérapeute

(en construction)

 

17 août 2012

Informer les parents

 Communication - parents

(en construction)

 

17 août 2012

Dans l'équipe éducative

 Communication - enseignantsµ

(en construction)

 

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